Le bambou est partout

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Bonjour, vous connaissez le bambou, au moins de nom.

Je trouve ce végétal super joli, mais je n’ai jamais réussi à conserver ceux qu’on a pu m’offrir. Vous savez, la tige unique de bambou avec quelques racines dans son tube à essai en guise de vase.

Aussi, par un bon matin, ai-je décidé d’aller visiter une, puis deux bambouseraies qui n’étaient pas trop loin de mon lieu de vie de l’époque.

Je suis donc partie visiter la Bambouseraie d’Anduze, dans le Gard.

Dans un immense jardin botanique, j’ai découvert une multitude de variétés de bambou, environ 240. On y trouve également d’autres variétés d’arbres, comme les séquoias, les magnolias grandiflora et les ginkgo biloba.

C’est un lieu vraiment agréable et reposant. Je n’ai pas eu beaucoup de chance, car ce jour là, il pleuvait, mais j’avais le parc presque pour moi toute seule.

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Deuxième parc, et encore un dimanche pluvieux, le parc aux bambous.

Il se trouve en Ariège, dans les Pyrénées, près de Pamiers et Mirepoix, une jolie ville dont je devrai vous partager ma visite.

J’y suis venue le jour d’ouverture de la saison. Il faisait encore frais et il pleuvait, mais j’avais envie de me balader et, armée et mon parapluie, et mes bottes aux pieds, je suis partie découvrir ce joli parc au bord de l’Hers.

Labellisé jardin remarquable depuis 2006, j’avais découvert ce parc pour les rendez-vous au jardin qui se déroulent chaque année le premier vendredi et week-end de juin.

5 hectares de parc pour l’une des premières collections de bambous de France. On prend son entrée et son plan, et hop, c’est parti pour la balade.

Entre le coin zen, la forêt de bambous et son labyrinthe, j’ai découvert tout un tas de bambous différents, des jaunes, des verts, des à pois, des lisses, des grumeleux, des tout droits et des torsadés.

Bien sûr, il n’y a pas que des bambous ici. On trouve un superbe jardin de fleurs, un verger avec ses variétés anciennes de pommiers, des fougères, des graminées et un beau bassin de nénuphars, et puis aussi, des ânes !

Ce que j’ai aimé, c’est le parcours libre qui est proposé et qui, durant la balade nous emmène vers des panneaux explicatifs. C’est comme ça que j’ai osé toucher les tiges des bambous pour sentir les différences de variétés.

De mes visites dans ces bambouseraies, j’ai appris que la croissance du bambou détenait le record du monde.

Sur une plante déjà adulte, cela peut atteindre les 1 m par jour. Incroyable, non ?

J’ai pris des notes pour la taille des bambous afin d’en mettre dans mon jardin.

J’ai noté que les bambous nains étaient plus beaux s’ils sont taillés chaque année en fin d’hiver. Qu’il faut les faucher au ras du sol pour un feuillage plus dense.

Pour les autres bambous, la taille s’opère lorsque les jeunes pousses ont terminé leur croissance et que les premières feuilles se développent.

Bien sûr, il faut les entretenir. Aussi  faut-il couper les tiges sèches chaque hiver, ou tous les deux ans.
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Pourquoi je vous parle du bambou ? Tout simplement parce qu’à l’écriture de ce post, je me trouve au Japon. Et que le bambou, (take en japonais) est indissociable du Japon, et qu’il y en a partout.
Le bambou fait partie de la famille des graminées, c’est donc une herbe géante.
En Asie, on voit beaucoup d’échafaudages qui sont en bambou, car il est connu pour sa grande résistance.
On le trouve également dans les temples, il sert de tuyau pour conduire l’eau dans les petits bassins où les gens se purifient avant d’entrer dans le temple.
Il fait partie du quotidien, en étant le matériau pour divers objets comme pour la cérémonie du thé, la calligraphie ou la réalisation de l’ikebana.
Mais surtout, le bambou est le symbole naturel de la plénitude du néant car il croît autour du vide, ce qui est pour les maîtres zen le centre subtil du développement spirituel.
C’est entourée de bambou que je découvre le Japon et forcément, mes balades à la rencontre de cette herbe me sont revenues en mémoire.
Ici, je peux approfondir mes connaissances sur le sujet et j’espère que je pourrai utiliser le bambou en m’essayant à l’ikebana (ce que c’est, je vous le dirai dans un prochain article sur ce blog).
Et vous, le bambou, vous aimez ?

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