Old Library

Un grand week-end à Dublin

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Je vous emmène durant mon grand week-end à Dublin en Irlande. En visite découverte pour Tony W.Y.W.H qui ne connaissais pas cette capitale.

This Lady

This lady comme ses habitants l’appellent, c’est Dublin.

Cette île aux prises avec le vent et l’océan, nous dévoile une Dublin cosmopolite, sculptée au fil des siècles par le climat océanique adoucit par le Gulf Stream.

This Lady est pleine de contradictions et cela est du aux nombreuses batailles de sang et aux siècles de dominations qui l’ont construites. Remontons un peu l’histoire. Durant le premier millénaire, les Celtes s’installent sur les rives de la Liffey, mais en 841 ils sont envahis par les Vikings venus de Norvège.
Ceux-ci fondent le fort de Dudh Linn. 
Ensuite, les Anglais s’imposent et muselle l’Irlande en imposant l’Acte de Suprématie.

Je vous passe le détail, mais il y aura tout un tas de mouvements indépendantistes ou culturels et en 1949, la République d’Irlande est proclamée. Dublin, this Lady devient la capitale administrative et culturelle du pays. 

Un grand week-end à Dublin

Que voir ?

Chester beatty library qui propose une magnifique collection d’art européen, islamique et asiatique. En effet Sir Chester Beatty a rassemblé durant toute sa vie de voyageur curieux et éclectique tout un tas de trésors les plus inouïs. Franchement, je trouve cela fabuleux. Moi je ne conserve que des souvenirs, des expériences, des photos, des bibelots sans valeurs, mais j’aimerai pouvoir collecter et conserver mes trésors à moi, des tableaux et autres sculptures que je vois au grès de mes voyages.

Le City Hall, ce temps néogrec nous montre les héros de l’Irlande qui posent en toge. Il y a une superbe coupole à caissons dotée d’une verrière zénithale. Et juste à côté la boutique cow’s Lane designer studio pour trouver des créateurs irlandais avec des articles 100% handmade irlandais.

Un incontournable : aller à Shelbourne park pour voir et parier sur les lévriers. Mon papa a un beau lévrier, Sandragore de patati patata, j’ai oublié son nom complet car on l’appelle Sandro. Et cela lui va bien. Ce chien est fou, enfin plein d’énergie. Il ne tient pas en place, il bouge absolument tout le temps.

Faire un tour à Merrion Square pour voir les maisons bourgeoises symétriques.

Comprendre l’émigration et faire une visite du musée EPIC sur l’émigration irlandaise, hyper intéressant.

Même chose pour The Irish Rock ‘n’ Roll Museum Experience. Ce musée est vraiment super d’autant que nous étions en tout petit groupe et qu’il y a toujours des musiciens qui enregistrent ici même si nous n’avons pas eu la chance d’en croiser.

Que faire ?

Passer sur les quais de Liffey, c’est le fleuve qui traverse Dublin et emprunter le délicat Ha penny bridge en métal forgé. Jusqu’en 1919, il fallait payer un demi penny pour franchir Wellington Bridge qui s’arque avec grâce au dessus de la Liffey. Si l’usage s’est perdu, le nom est resté !

Ne manquez pas le Dublin Castle, longtemps siège du pouvoir britannique, ce château érigé par le roi d’Angleterre Jean sans Terre au XIIIè siècle a maintes fois été remanié. Aujourd’hui, il accueille les cérémonies officielles telles que les investitures présidentielles.

Aller faire un tour à la National Gallery of Ireland qui est gratuite et propose plus de 16000 oeuvres. Entre les artistes irlandais, on retrouve des peintres français, anglais, italiens et flamands ainsi que les portraits de la famille Yeats. Puis se détendre au Iveagh Gardens. Ces jardins sont à proximité de St Stephen’s Green, un parc de style victorien, mais je les trouve plus beaux et ils sont surtout bien moins connus de Dublin. On y accède par une petite entrée juste au bout de Harcourt Street sur Clonmell Street. Il y a un café dans une sorte de container au début de la rue. Très bon café d’ailleurs.

Nous voulions faire un tour de kayak sur la Liffey, mais il faisait froid et la journée que nous avions de disponible était annoncée pluvieuse, nous avons donc renoncer à cette sortie sur l’eau.

Shopping

Impossible de passer un grand week-end à Dublin sans aller faire un tour chez Penney. En France, on connait cette boutique sous le nom de Primark, mais cela vient d’Irlande. Lorsque je vivais et travaillais ici, je dois l’avouer, j’étais souvent dans cette boutique… aujourd’hui, je traine les friperies et je retrouve cette marque sur Vinted ! D’ailleurs, je n’ai pas de Primark à proximité de mon lieu de vie actuelle.

Sinon, plus chic, il y a le Stephen’s Green Shopping center qui est vraiment superbe.

Incontournable

Temple bar, ce pittoresque carré de ruelles fourmille jour et nuit. Le quartier regroupe centres culturels, cinémas, boutiques et il y a toujours plein de concerts dans le coin. C’est coloré dans tous les sens du terme.

The famine statues, c’est une sculpture de six bronzes en haillons, décharnés et grelottants, sculptés par Rowan Gillespie. D’un douloureux réalisme, ils incarnent la famille de 1846-1850 qui ravagea l’Irlande. En effet, le mildiou, cette maladie de la pomme de terre, avait privé les paysans de leur unique pitance. Je trouve cette oeuvre très forte et importante à voir.

Halloween

Comme nous y étions pour Halloween, je pensais faire un tour de Ghost Bus, mais je me suis dégonflée. Le voir en vrai ainsi que le guide déguisé en vampire, cela m’a fait peur… Je me suis dit qu’en sortant du bus dans la nuit, je n’arriverai jamais à regagner notre hôtel. Oh et puis c’était cher pour une visite thématique sur l’horreur. En plus, peu de maisons et d’immeubles étaient décorés pour Halloween, alors je n’étais pas vraiment dans le mood.

Que visiter ?

Cathédrale Saint Patrick, symbole de Dublin fondée en 1191 est la plus grande cathédrale du pays et siège de l’Eglise anglicane d’Irlande. Elle rend honneur au saint patron qui a converti le peuple irlandais au catholicisme.

Trinity college, la plus ancienne université du pays, avec la old library proposant la long room qui archive un exemplaire de chaque ouvrage paru dans les îles Britanniques depuis 1801 ; c’est magique et magnifique. Cette parfaite copie des facultés d’Oxford fondée par Elisabeth Ière en 1592 est la fierté de la ville. Les étudiants comme Wilde, Stocker et Beckett hantent encore les vastes cours. Elle renferme des milliers d’ouvrages parmi lesquels le Livre de Kells, un manuscrit celtique du VIIIè siècle. Ceci dit, cette visite coûte hyper cher et n’est pas non plus transcendante, enfin disons que le faire une fois me suffit… si je pouvais éviter cette visite pour simplement aller dans la old library, j’apprécierai. Cela est peut-être possible, je n’ai pas cherché. Etant donné que c’était la première visite de Tony, le passage book of Kells était obligatoire ! Mais je reconnais que c’est un trésor. Pour chaque folio, il a fallu un demi veau et des pierres semi précieuses pour colorer la calligraphie lazurite ou malachite.

Où manger ?

Pour déjeuner, je vous recommande d’aller flâner au temple bar food market le samedi milieu de journée.

Un midi, nous avons opté pour un déjeuner irlandais au pub O’Neill’s avec stew, roast Turkey, fruits de mer et brown bread évidemment.

Vous aimez les bretzel, alors allez faire un tour à Portobello au nord de Grand Canal, c’est un joli quartier victorien avec le quartier juif. L’ancienne synagogue est devenue un musée et il y a là une boulangerie de bretzels depuis 1870. Ils sont cuits au feu de bois et c’est super bon.

Le soir nous avons opté pour dîner d’aller chez The Oval Bar puis the Winding Stair ou encore The Hard Rock Café. Dans le premier vous retrouverez le meilleur irish stew de la ville. En plus l’atmosphère du restau est super sympa. Dans le second, on se trouve dans une librairie qui fait des plats maisons à base de saumon, agneau ou charcuterie de pays. Lors d’un grand week-end à Dublin, je ne peux pas ne pas aller au hard rock café, surtout avec Tony, c’est un peu notre marotte que d’aller dans ce lieu.

Où dormir ?

Nous nous y sommes pris un peu tard pour ce grand week-end à Dublin et nous n’avons pas beaucoup eu le choix. Ceci dit nous avons trouvé un hôtel en ville qui était très agréable : le Holiday Inn Express Dublin City.

Chambre très confortable et petit déjeuner copieux. Un bon rapport qualité prix car nous avons dès lors tout fait à pied, sans jamais prendre les transports ou de taxi. Sauf pour l’aéroport.

Cet hôtel se trouve à proximité de The Spire qui est un mât de 120 m de haut en plein centre-ville. Achevée en 2003, cette oeuvre en acier de Ian Ritchie est surnommée the spike.

Oups et top

Pour ce grand week-end à Dublin, nous étions bien ou mal tombé. C’était le marathon. Les hôtels étaient plein et hors de prix mais il y avait une super ambiance le dimanche dans les rues de la ville et de fait beaucoup étaient fermées à la circulation, ce qui était bien agréable pour nous qui n’avons fait que marcher.

Nous avons également profiter du festival Bram Stocker avec des marchés et des spectacles lumineux sur les bâtiments.

Et voilà, comment nous avons passés un magnifique séjour à Dublin. Pour une découverte nous avons choisi de ne pas quitter la ville, mais la prochaine fois, il se pourrait bien que l’on explore le pays… à vélo !

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