Once upon a winter in Iceland

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Coucou,        

Petit tour en Islande aujourd’hui.

J’ai eu la chance d’aller trois fois dans ce pays et si la première était catastrophique et la troisième plutôt brève car ce n’était que pour un transfert vers le Groenland, je dois dire que j’apprécie beaucoup ce pays et que j’aimerai bien y retourner une quatrième fois.

Pour tout vous dire la première fois que j’y suis allée, je n’étais pas seule et rien n’a coopéré. Nous sommes allés en Islande en mai juin, il faisait un temps exécrable mais c’était tout à fait certain et nous voulions faire le tour du pays à vélo.

Oh oui, la bonne idée à cette mauvaise époque… le premier jour, nous avons essuyé des trombes d’eau et le trajet de l’aéroport à la ville de Reykjavik était une épreuve en soi. En effet, en mettant toute notre force pour avancer, debout sur les pédales, nous ne dépassions pas les 5km/h. Le moral était mis à rude épreuve.

Deuxième jour,

Nous avons été refoulé par trois personnes, alors que nous demandions simplement si nous pouvions poser notre tente, sous la pluie battante, dans leur terrain et non pas dans les champs de lave super coupantes. Je peux vous dire que ça refroidit, d’autant que l’accueil que nous avons reçu chaque fois était antipatique au possible.

Nous nous sommes même fait insulter… finalement un couple nous a hébergé !

Et sauver. Oui, sauver car j’étais en hypothermie après tous ces refus, j’avais les lèvres bleues et tremblais de tout mon être.

La femme qui nous a ouvert sa maison, m’a directement dit oui, alors que je demandais à planter la tente dans le terrain, elle m’a entrainé à l’intérieur de chez eux et nous a installer dans le canapé lit, près de la cheminée et elle m’a fait couler un bain bouillant. Charmant couple car le lendemain matin au réveil, il y avait pas moins de 15 centimètres de neige au sol.

Retour à Reykjavik après avoir fait le triangle d’or, et location de voiture pour faire notre périple autour de ce beau pays, aux habitants pas touujours sympathiques 🙂

Deuxième fois

La deuxième fois, seule, j’ai pu suivre mes idées, y aller à la bonne période et profiter d’un temps plus clément, de faire du vélo et de me balader comme bon me semble, comme quand on est seule, on ne l’est jamais, j’ai rencontré des randonneurs et j’ai passé un super séjour à vivre comme il me plaisait.

OK, faire du vélo en Islande c’est quand même difficile. Il n’y a pas d’arbre, donc rien qui arrête le vent et le vent, c’est le pire ennemi du cycliste, cela va sans dire.

Cela dit, ce que j’ai aimé en Islande, c’est me sentir minuscule, perdue au milieu de la nature et être vraiment seule face à elle.

Quand on voit les panneaux avec le kilométrages pour rejoindre le prochain village mais aussi et surtout le nombre d’habitants qu’il y a dans la bourgade, ça c’est se sentir isolé.

Et pourtant, malgré mes déboires de mes premières rencontres, je n’ai pas tenu rigueur de ces méchants, j’ai toujours apprécié les intérieurs cosy, hygge style, les bonnes boissons chaudes après une journée dehors, les cahutes aux abords des fjords, des chutes d’eau, des glaciers, des geysers, qui étaient chauffées par le sol….

Ah oui, j’ai dormi dans les toilettes ou les douches, rien que parce que le sol était chauffé et que c’était plus confortable que ma tente sur le sol gelé, mais tant pis, ce séjour en Islande est l’un de mes préférés.

J’ai tout aimé là bas :

La beauté des fjords, même si les km me semblaient ne pas se dérouler et que j’avais l’impression de faire du sur place. J’ai aimé voir des renards polaires me couper la ligne droite interminable sur laquelle je ne croisais pas plus d’une voiture par jour…

J’ai aimé faire le tour du pays, passant sur la route circulaire n.1, mais aussi prendre des routes transversales pour voir les chutes d’eau d’ici ou là, aller voir les macareux prendre leur envol depuis les falaises, voir les baleines au loin.

Et puis aussi, laisser le vélo pour aller randonnée et prendre un peu de hauteur et voir l’étendue de la nature sauvage. La mousse endémique, mettre un pied sur chacune des failles du monde, d’un continent à l’autre.

Voir les cascades basaltiques, des musées, et puis la presqu’île réservée aux oiseaux. Alors que j’ai une phobie des oiseaux. (pas des macareux, me demandez pas pourquoi mais tout ce qui a le bec rond et les pattes palmées, je n’ai pas peur… une phobie aussi inconcevable que surprenante, n’est-ce-pas ? ), cette partie du pays qui est interdite aux voitures et puis revenir à la capitale pour profiter de ces superbes bas aux ambiances indescriptiblement confortable : comme à la maison.

Et puis me faire des amis avec qui j’entretien des relations épistolaires, ça se dit des mails ?

Ce que je retiens aussi, c’est qu’il semble ne pas y avoir de hasard…ou alors tout se goupille parfois très bien.

Les rencontres

Je vivais à Dijon et j’avais été voir un spectacle de danse contemporaine qui ne m’avait pas du tout plu. Mais j’avais craqué sur la musique qui me faisait vibrer. Moi, moi qui n’écoute jamais de musique hormis du classique parfois… J’avais passé la nuit à chercher qui en était le compositeur, un certain Ólafur Arnalds !

Le top du top, je vous le donne en mille, le jour où je revenais à Reykjavik, alors qu’en groupie, je suivais cet artiste sur les réseaux sociaux, je comprends son post en islandais. (merci la vie en Suède qui me permettait à l’époque de bien comprendre ces langues nordiques). Une nouvelle salle de spectacle ouvrait dans la capitale et qu’il serait présent pour un concert.

Facebook

Bingo, merci Facebook, je me suis précipitée sur l’événement. J’ai découvert que c’était gratuit et je me suis faufilée avec les islandais pour cette inauguration. Je n’avais que faire des petits fours, je voulais voir l’artiste découvert quelques mois plus tôt.

J’ai même pu lui parler, dans un suédois finissant en anglais. Ce qui était mieux pour la compréhension commune, afin de lui dire que j’étais fan….ridicule que je suis ahahah.

D’une la salle de concert qui s’appelle Harpa est somptueuse et je vous invite a aller la voir, mais en plus l’acoustique était fantastique et voir mon artiste préféré dans un de mes pays préféré de façon tout à fait hasardeuse à suffit à faire mon bonheur 🙂 Divin !

Bon je crois qu’avec ces diverses anecdotes, je me suis égarée de ce que je voulais vous partager initialement. A savoir les différents sites internets qui m’ont bien aidé à préparer mon séjour en Islande.

Le site indispensable de la météo :

http://en.vedur.is/

http://en.vedur.is/weather/forecasts/areas/

Celui des bus :

http://www.nat.is/travelguideeng/bus_stop_the_real_icelandic.htm

Celui qui vous donne l’état des routes et si elles sont ouvertes ou fermées :

https://www.vegagerdin.is/

Un site pour savoir ce qu’il se passe en Islande, comme par exemple le festival de métal en novembre :

 grapevine.is

Et puis l’utile « le bon coin » islandais pour avoir des trucs top pas cher. Par exemple, les combinaisons adéquates pour l’hiver :

barnaland.is

 

Voilà, vous connaissez tous mes petits trucs pour préparer votre séjour en Islande. Je suis comme vous, j’attends le moment d’y retourner ! En plein hiver cette fois, pourquoi pas ?

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