Vue d'en haut auberge

Direction la Mauritanie

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Fin d’année 2022 bien chargée, alors quelques congés et direction la Mauritanie.
Ce n’était pas prévu. C’était instantanné ou presque.

Congés posés pour dans deux semaines. Quelques recherches sur le net et hop, un guide, un groupe, quelques dromadaires et un billet d’avion pour l’Afrique : direction la Mauritanie.

Je ne connais pas du tout le continent africain donc la découverte sera grande. Je ne sais pas à quoi m’attendre et la seule chose que je recherche à ce moment là, c’est l’éloignement de la civilisation. La déconnexion totale et sans aucune possibilité d’être joignable.

Pari réussi, ce sera une semaine dans le désert loin de tout réseau. On me dit accro à mon portable… il sera toujours dans ma main mais dans sa version caméra photo et vidéo et c’est tout.

Impossible d’envoyer un message ou un email. Pas d’appel, pas de réseaux sociaux : RIEN !

Trajet

Voiture, train, train, RER et dodo à l’aéroport en ce vendredi soir de 30 décembre 2022.

A 4h je suis dans le hall de l’aéroport, prête à prendre l’avion à 6h. Nous sommes peu nombreux. Moins de 300 personnes pour prendre ce vol en direction de Atar.

Le trajet se passe bien, on nous indique que nous survolons, Paris, Limoges, Biarritz, le Détroit de Gibraltar, Rabat, et l’Atlas. En somme c’est tout droit… on a un vent de face et l’atterrissage sera un peu brusque dirons nous.

Une fois débarqué, on fait la queue pour payer nos visas, faire les photos et déclarer ce que l’on vient faire dans le pays.

On récupère nos sacs et les guides d’agence nous attendent avec les 4×4.

Une bouteille d’eau de bienvenue, un rapide pointage de l’équipage et go. Nous sommes répartis dans les voiture direction un site de peintures rupestres.

Site rupestre

Ca pique rapidement du nez, malgré les secousses sur la mythique piste qui rejoint la passe d’Amogjar. Puis, nous arrivons sur le site d’Agrour entre Atar et Chinguetti.

On nous fait voir de loin Fort Sagane, ça c’est du « baise couillon » comme on dit. Sauf que l’on ne voit rien, c’est à perte de vue. Et on nous donne le minimum d’infos possible avant de passer à autre chose.

Revenons aux peintures rupestres. Elles dateraient du début du Néolithique, soit environ 7000 ans avant notre ère. Elles représentent souvent la faune sauvage que l’on trouvait à l’époque dans la région, c’est à dire oiseaux, girafes et éléphants en plus des troupeaux.

Pas facile de voir quelque chose et la visite est plutôt rapide sans être libre…
C’est décevant et ça ne me donne pas de grand espoir pour la suite, mais il faut s’habituer à ce nouvel environnement.

Bibliothèque

On reprend les 4×4 pour rejoindre la ville de Chinguetti, 7ème ville de l’Islam…

Deuxième couillonnade de la journée, la bibliothèque Al Ahmed Mahmoud…

Saïf qui nous y accueille surfe sur son bagou. Il commence par nous dire qu’on le voit dans tous les reportages. Perso, je m’en contre fiche, j’ai pas la télé donc non, je ne l’ai pas vu et ce n’est pas pour moi gage de qualité. Il récite son texte appris par coeur, sans y mettre de forme autre que des effets de manches mal placés et tronque les mots qu’il ne maîtrise pas.

Attendez, ce n’est pas tout. Là on est dans la cour, on va rentrer dans la bibliothèque… D’où il nous montrera des boîtes d’archives sans les ouvrir (elles semblent vide, du petit coup d’oeil que j’y jette) et une armoire en métal d’où il nous fera un cérémonial digne de Stéphane Bern avec gant blanc poussièreux pour nous tendre des photocopies plastifiées…

C’est ultra décevant. Mais c’est pas fini !

Chinguetti

On sort de là et l’attrappe touriste est en place. Il faut acheter des chèches, des bols, des bracelets… tout ce que je déteste. L’oppression du touriste qui est riche et qui doit racker.

J’attends que le groupe fasse ses achats et surtout que le guide nous emmène ailleurs.

Je trépignais de visiter la ville de Chinguetti. Raté.

Le guide n’a quasiment rien n’a nous dire sur la ville, il faut lui tirer les vers du nez et il n’attend pas que le groupe soit au complet pour nous donner le peu d’éléments qui nous lâche.
Pas grave, je lirai mon guide sur mon téléphone le soir à l’auberge.

Nous n’avons pas de temps libre ici, le guide semble préssé de nous amener à l’auberge. Je suis très déçue de ne pas avoir pu vagabonder à mon gré dans la vieille ville de Chinguetti.

Arrivée à l’auberge, on nous attribue les chambres, je fais connaissance avec ma super coloc et ça roule. On a le même sac de couchage, c’est fun.

Une dernière douche chaude avant la toilette de chat qui nous attend dans le désert et nous allons dîner tous ensemble pour la première fois.

Nous sommes un groupe de 11 personnes, un guide, un cuistot. Nous prenons notre premier thé mauritanien sous une tente et nous dégusterons un couscous mauritanien dont je note rapidement la recette (que je vous ai déjà partagé).


La suite de Direction la Mauritanie dans le prochain article 🙂

1 thought on “Direction la Mauritanie

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