Salut, je vous embarque pour un petit tour à Dubaï.
- Ici, passage obligé, la tour Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel du monde. Inauguré en 2010, six ans après le début des travaux, cette tour, haute de 828m est incroyable. On y trouve deux plateformes d’observation aux 124ème et 148ème étages, ainsi qu’un bar restaurant au 122ème étage. Pour y accéder, il faut réserver et mieux vaut s’y prendre à l’avance (jusqu’à 30 jours) pour avoir son pass lors du soleil couchant. C’est ce que j’ai fait. J’ai fait exprès de prendre un horaire me permettant de voir un peu de jour, puis de nuit la vue depuis ces plateformes. J’ai dû rester au moins deux bonnes heures sur ces observatoires. C’est tout à fait impressionnant, on voit la ville à nos pieds et au loin, le désert… incroyable.
- Monter dans la Burj Al Arab. Si, si, c’est un incontournable. Je n’ai personnellement, jamais vu d’autre hôtel « sept étoiles » de ma vie. C’est le Cheik Mohammed, alors prince héritier, en 1990, qui a voulu donner à Dubaï son emblème. Un peu comme la Tour Eiffel pour Paris, voyez-vous. Et voilà, aujourd’hui, le symbole de la ville, c’est cette tour en forme de voile : Burj Al Arab (la Tour arabe). C’est l’hôtel le plus haut du monde. Il est construit sur une île artificielle soutenue par des piliers ancrés à 40 mètres de profondeur.Sa forme lui vient des dhows, ces bateaux traditionnels de la région. De loin, le Burj Al Arab ressemble, en effet, à un bateau à la voile gonflée par le vent du large.A l’intérieur, tout est extravagant, je n’ai pas d’autre mot. Tout brille de mille feux et tout ce qui brille est vraiment de l’or. Bon, j’ai dit que c’était un sept étoiles, c’est ce qu’on en dit, mais en réalité, c’est un cinq étoiles de luxe… c’est pas mal non plus 🙂
A défaut d’y avoir une chambre, j’ai profité d’un cocktail au Skyview Bar et il est possible d’aller à l’Assawan Spa également. Les prix sont élevés, mais le service d’une qualité irréprochable, la vue et le bien-être m’ont été très agréables.
- Découvrir le quartier historique d‘Al-Fahidi. Le fort abrite le musée de Dubaï. Vous noterez l’architecture du lieu, mais vous apprécierez les superbes collections de ce musée. C’est une excellente introduction à la visite de la ville, on y apprend plein de choses.
On y voit la métamorphose de ce village de pêche en métropole ultra moderne. On découvre les habitations traditionnelles en barasti (bois et feuilles de palmier), bien loin des gratte-ciel. - Le quartier de Bastakiya, avec ses rues sinueuses. C’est dans ce quartier qu’habitaient les riches marchands perses, originaires de Bastak au sud de l’Iran, d’où le nom du quartier.
Leurs spécialités : les perles et le textile. La Dubaï creek était idéale pour accéder au centre de la ville, c’est un des atouts de Dubaï et c’est un quartier que j’ai trouvé très agréable. Accrochées à ces maisons, on trouve des tours à vent. Elles sont un élément important de l’architecture, car elles expulsent l’air chaud du bâtiment tout en laissant entrer la brise, idéal pour les fortes chaleurs de ce pays. - Le soir, le long de Dubai Creek, on peut assister au déchargement des bateaux en bois traditionnels près du pont Al-Maktoum. Juste à côté se trouve le souk aux épices de Deira, c’est enivrant et comme tout souk, on a plaisir à s’y perdre 🙂
- Le quartier de Shindaga se trouve à l’embouchure de Dubai Creek. Une balade le long du rivage en fin de journée est idéale pour découvrir l’architecture arabe. On y voit les tours à vent, la maison du cheik Juma al-Maktoum et celle du cheik Obaïd bin Thani. Sincèrement, la vue, le soir sur la Dubaï Creek est vraiment géniale.
Je vous conseille de faire un tour en abras. Ce sont des bateaux taxis. Ce n’est pas cher, 0.20cts la traversée soit 1Dh, et cela donne un autre aperçu de la ville et une vue imprenable sur les gratte-ciel de Dubaï. - Les souks, un passage obligé à Dubaï. Le souk de Bur Dubaï vous propose des tissus, des t-shirts et des souvenirs. C’est un marché couvert au bord de l’eau très agréable. On y trouve un air d’Inde, avec le temple sikh Gurudaba et le temple hindou Shri Nathje Jayate.
Le souk aux épices de Deira, alors là, c’est mille odeurs dans les narines. Entre les herbes, les légumes, les fruits secs, les épices en tout genre, c’est fantastique et enivrant. Ca sent l’oud, la cannelle et la cardamome, le sésame et le thym, c’est incroyable.
Le truc que tout le monde rapporte, c’est l’encens, celui issu de l’arbre de la région de Dhofar à Oman et ça tombe bien, lorsque j’ai fait mon voyage à Dubaï, j’ai également passé deux semaines à parcourir le sultanat d’Oman (une autre histoire à vous raconter, car rien ne s’est passé comme prévu pour ce voyage).
Dernier souk, celui de l’or. Celui qu’on visite en soirée, lorsque les bijoux et les pierres brillent de mille feux. - On vous dira qu’il faut tester la chicha… ce n’est pas mon truc et je n’ai fait que regarder les gens consommer cela, mais la fumée ne me plaît pas vraiment et j’ai préféré aller siroter des thés et manger quelques pâtisseries pour me détendre et prendre du poids… gloups.
- Encore une visite, et après on passe aux activités, celle de la mosquée de Jumeirah. Construite entre 1975 et 1978, au milieu des grandes villas et des centres commerciaux, la mosquée est un exemple architectural islamique moderne. Les deux minarets et la décoration des salles sont superbes.
Evidemment, lorsque l’on visite une mosquée on porte des vêtements longs, couvrant les bras et les jambes et pour les femmes, on doit porter un foulard. Ah et puis il faut quitter ses chaussures avant d’entrer aussi. (J’avais l’épaule cassée et en écharpe, j’avais donc un certain style lors de mes visites). - Ensuite, j’ai cédé aux propositions de mes hôtes. Et j’ai suivi ce couple d’expatriés néo zélandais, dans le désert pour aller faire du 4×4 et du parapente. Evidemment, avec mon épaule cassée, les activités physiques étaient mises de côté pour moi, mais si je peux retourner un jour là bas, c’est sûr que j’aimerais bien faire du parapente dans ce désert, la vue doit être magique. Il n’y a pas de mot pour décrire la beauté du coucher de soleil dans le désert avec ses reflets rougeoyants merveilleux. Et puis surtout, le silence. On aperçoit des oasis, parfois des chameaux en liberté et c’est incroyable.
- Evidemment, je n’ai pas pu partir avant d’aller voir une courses de chameaux. Le championnat qui se déroulait en ce mois de février m’a permis de voir des courses folles. Ca court super vite un chameau, jusqu’à 60km/h. Le plus dingue, c’est que suite à l’emploi d’enfants comme jockeys qui a été un gros problème, aujourd’hui, ce sont des robots téléguidés qui montent les animaux : problème résolu… mais drôle de courses.
Maintenant, j’ai très envie d’y retourner pour voir l’exposition universelle qui s’y tiendra en 2020-2021, reste plus qu’à réaliser ce rêve-là.