Morceau de Sahara doté d’une frange côtière, ce vaste pays d’Afrique balayé par les vents de sable est extrêmement aride, comme en témoigne la très faible densité de sa population.
Les seules terres vraiment fertiles se trouvent dans les oasis qui bordent le fleuve Sénégal. L’islam rigoriste pratiqué par les Mauritaniens ne les a en rien empêchés de développer la tradition d’hospitalité proverbiale des peuples du désert.
Réservés mais chaleureux, ils n’aiment rien tant que de deviser avec leurs hôtes devant de petits verts d’un thé fort et très sucré.
J’ai pu découvrir le désert de l’Adrar dans ce beau pays lors d’un voyage en trek avec un petit groupe. Un petit groupe avec un guide, un cuisinier, un stagiaire, deux chameliers et huit dromadaires. L’expérience était fabuleuse. Nous marchions dans les dunes, l’erg et le reg, faisions halte à l’ombre près d’une oasis pour pique-niquer le midi et installions le bivouac en fin de journée. Des moments hors du temps. Totalement déconnecté, qui m’ont fait comprendre l’amour du désert qu’à pu ressentir Théodore Monod en venant ici.
Comme lui, j’en suis tombée éperdument amoureuse. Je ne rêve que de retourner dans ce désert mais aussi de découvrir le reste du pays.
On y trouve également le train le plus long du monde et vous connaissez ma passion pour les trains !
Je me pose aussi plein de questions, l’esclavage n’a pas encore disparu malgré son interdiction déclarée en 1980. Visiter la Mauritanie semble rester un challenge. C’est l’un des pays les moins fréquentés au monde et je lui trouve tout son intérêt.
Pays pauvre et politiquement imprévisible, je comprends qu’il fasse peur. D’autant qu’une bonne partie du territoire est fermé au tourisme. C’est ce qui m’attire. On me dit aventurière, je ne trouve pas vraiment, mais admettons.
A ne pas manquer :
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*article de la bible à l’usage des grands voyageurs Lonely Planet
