La danse tahitienne

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Coucou,

Je vous avais déjà dit que depuis septembre 2019, je faisais de la danse tahitienne, c’est bien, on me dit rien du fait que je sois bien en chaire, au contraire, car là bas à Tahiti, les gens sont un peu rond et on s’en fiche. En plus, il y a une bonne ambiance en cours et je ne suis pas la seule à avoir des kilos en trop, et puis je m’en fiche, je danse tout de même le ventre à l’air avec mon paréo.

Alors voilà, je voulais vous parler un peu de cette danse.

Le tamure est le nom de la déclinaison moderne de la danse tahitienne, désignée localement sous le nom de ‘ori tahiti.

Petite histoire :

La danse tahitienne dite « Ori Tahiti », est une des danses les plus connues en Polynésie Française. C’est une danse traditionnelle de Tahiti, inscrite à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2017.

La danse tahitienne, le Ori Tahiti

C’est un duo où l’homme bat des cuisses dans un mouvement de ciseau, et où la femme roule des hanches. Le mouvement des jambes du danseur est appelé pāʻoti, qui signifie ciseau en tahitien, et consiste à joindre les talons et fléchir les genoux qui sont ouverts et serrés dans un mouvement alternatif continu. Le roulement des hanches de la danseuse est due au mouvement de ses genoux, et ses pieds et ses épaules sont censés rester immobiles à l’horizontale. Chaque mouvement des bras et des mains possède une signification symbolique qui accompagne un récit gestuel d’une légende. La danseuse se déplace relativement peu, et le danseur se déplace généralement autour de sa partenaire qui est le pivot central de la danse. Les danseurs effectuent parfois des mouvements latéraux, ou de haut en bas en s’accroupissant, tout en maintenant leur mouvement des hanches et des genoux. Des pas de danse ont été codifiés, comme le tu’e (le coup de pied) ou le pa’oti.

Le tamure se danse sur un accompagnement de percussion formé de to’ere, des cylindres de bois creux frappés à l’aide de baguettes, et de tambour pahu. Le rythme des percussions et le balancement des hanches de la danseuse sont liés, où se succèdent des phases lentes et d’accélérations rapides.

Le tamure se danse généralement avec des costumes végétaux, ’ahu more plus communément appelé more, des jupes en fibres végétales, et des couronnes. Les hommes (tane) sont torse nu et souvent tatoués, et les vahine portent des soutiens-gorge en noix de coco. D’autres costumes sont également utilisés, fabriqué en feuilles de auti sacré, en tissu pareo ou en tapa, plus généralement réservés aux ’aparima.

Le tamure est principalement un duo, lorsque dansé en groupe, il forme un ’ote’a. D’autres styles, qui partagent les mouvements de danse du tamure, possèdent un nom spécifique, comme l’’aparima. Les premiers navigateurs européens décrivent environ 17 danses traditionnelles tahitiennes différentes. Aujourd’hui, quatre formes principales sont pratiquées : le ’ote’a, l’’aparima, le pao’a, et le hivinau La survivance de la culture marquisienne et maori ont conduit à la réintégration du haka, exclusivement masculin et guerrier. (source wikipédia)

Moi, j’ai toujours adoré le haka et j’ai beaucoup aimé Lilo et Stitch, surtout quand Lilo apprend Stitch à danser et qu’il y a les rythmes et danses polynésiennes. J’ai réussi à trouver des cours à côté de chez moi, même si je n’ai fai que quelques mois, j’ai déjà appris plein de pas, et j’espère que je pourrai suivre des cours à l’année, dès la rentrée 2020.

Voilà ce que j’ai appris, j’aime tellement aller à ce cours, surtout en hiver car pendant une heure, c’est soleil et bonheur, rien que quand la musique est lancée, pouf, je suis partie dans les îles. Non, dès que je mets le paréo en fait, j’y suis déjà.

C’est assez difficile comme danse moi qui est une formation de classique, cela casse beaucoup de mes codes, mais j’adore quand même.  Voici les noms des pas que j’ai appris et ce à quoi ils correspondent, bonne découverte. Je vous laisse voir des vidéos sur youtube par la suite 🙂

TAMAU : balancement saccadé de la gauche vers la droite. Ce pas repose sur le déhanchement. Celui-ci est provoqué par la flexion alternative des genoux alors que la pointe des pieds reste collée au sol autant que possible. Il y a aussi ce que l’on appelle TAMAU TAHITO, le pas des grands mères, dansé sur la pointe des pieds, les hanches partent ensemble du même côté.

FAARAPU : roulement rapide en mettant l’accent sur le ventre.

FAARORI : c’est une façon de rouler en plaçant l’accent du mouvement dans les fesses et non dans le ventre, comme c’est le cas du FAARAPU.

AMI : c’est un roulement du bassin lent et ample qui s’exécute dans les deux sens. Lorsqu’il est fa’ane’e, le AMI se déplace.

TAHAPAHAPE : c’est un FAARAPU ou un ueue qui se fait en pivotant les hanches et les pieds de droite à gauche.

PAIPAI : faarapu ou eueu en appui sur le pied de derrière une fois de chaque côté.

VARU : c’est faire un huit avec les hanches, en coulissant les pieds.

HORO : c’est le pas de course utilisé pour les déplacements ou les entrées en scène.

TAPARURU : c’est un claquement rapide des pieds.

HURIHURI : c’est l’exécution d’un pas avec un mouvement du corps, des épaules.

TU’E : jeter le pied en se déplaçant comme si on tapait dans un ballon.

PA’OTI : c’est le mouvement des genoux en ciseaux.

AFATA : effectuer un « carré » avec les hanches.

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