Kuala Lumpur

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Coucou, après plus de deux semaines, sédentaires, à Kuala Lumpur, je viens vous parler de cette capitale.

Pas facile pour moi la vie de sédentaire, mais avec Tony, on a bien quadrillé la ville, du coup, on a fait passer le temps. Alors entre visite, sortie cinéma, restaurants, un verre par ci, un verre par là, des musées, le zoo, de courtes balades à vélo parce qu’il faisait trop chaud et humide, un bar à chats, des tours de bus gratuits et climatisés, je peux vous dire que j’en ai attrappé des pokémons.

Eh oui, je me suis remise à jouer à Pokémon Go, le jeu qui a fait fureur et sortir les jeunes de chez eux l’été 2016. Le jeu existe toujours, il a même sacrément évolué et ici, en Malaisie, on y joue toujours. C’est toujours drôle de s’arrêter près une d’arène pour entrainer nos pokémons ou se battre pour gagner celle-ci et voir l’équipe adverse. On se fait des petits signes qui en disent long, des clins d’oeil qui confirme l’appartenance au gang des joueurs de pokémon.

Bref, cet article n’est pas pour Pokémon mais pour Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie.

Kuala Lumpur cela veut dire en malais, confluent vaseux ou estuaire boueux. Ce n’est pas très flatteur me direz-vous. Mais c’est parce que la ville est au confluent de deux cours d’eau : le Klang et le Gombak.

C’est une ville cosmopolite, composée à 43 % de Chinois et 45 % de Malais. La ville est bouddhiste alors que le pays est musulman. Le gentilé est kaléois et l’écusson avec le tigre c’est l’emblème de la ville.

Concernant le drapeau. Il ressemble beaucoup au drapeau américain, mais bien sur il est différent et je vous explique ce qu’il symbolise.

Il est composé de 14 bandes car elles représentaient les 14 États qui constituaient la Malaisie. Cependant, en 1965, Singapour a décidé de quitter cette fédération, mais ils ont gardé les 14 bandes et ont attribué la quatorzième bande aux districts fédéraux.

On retrouve le coirssant, symbole musulman et l’étoile à 14 branches, représentant les 14 états à l’origine de la Fédération, avant que Singapour ne prenne son indépendance.

Kuala Lumpur, c’est un mélange de plein d’influences. Des anglais aux portugais, des chinois, aux indiens en passant par les autochtones, ça donne des bâtiments coloniaux avec des morceaux de forêts et des buildings dont les tours veulent toujours êtres plus hautes les unes que les autres…d’ailleurs les Tours Petronas, 88 étages, 452 mètres, ont été pendant longtemps les plus hautes du monde, avant la folie des Emirats Arabes Unis et Dubaï (que j’ai visité aussi, il faudra que je fasse un article sur les UAE).

Lorsque l’on visite la ville, on découpe la visite par quartiers :

KLCC/Kuala Lumpur City Center : le centre ville avec les célèbres monuments de la Malaisie comme la tour Menara et les tours Petronas. Joli de jour comme de nuit avec le parc au pied des tours Petronas, il offre un peu d’air frais avec ses fontaines et ses pataugeoires.

Dans ce quartier, on trouve les hôtels de luxe, des banques et des centres commerciaux aux magasins de luxe.

Pratique, la passerelle piétonne qui permet de relier KLCC à Bukit Bintang en évitant les bouchons.

Ampang : non loin de KLCC est le quartier des ambassades. C’est un quartier où se mêlent des bâtiments coloniaux et d’autres très modernes.  On y trouve aussi la National Art Gallery.

Bukit Bintang : la colline des étoiles en malais, c’est un quartier commercial avec beaucoup de centres commerciaux et de restaurants.

China Town : situé autour de la rue piétonne de Petaling, on y trouve toutes les spécialités chinoises, mais aussi de vieux bâtiments coloniaux, le marché central et des temples.

Little India : le quartier indien, comme là-bas. Un quartier animé le week-end avec toutes ses boutiques de tissus et les tailleurs. C’est un arc-en-ciel de couleur.

KL central : le quartier de la gare. Depuis ce point, on peut aller quasi partout en Malaisie. Juste en face on trouve le Hilton et Le Méridien rien que visiter les lobby donne envie. Il y a plusieurs restaurants à l’intérieur et ils ne sont pas si onéreux que cela.

 Si en plus, vous téléchargez l’application eatigo, il vous sera facile de réserver, comme nous l’avons fait pour le buffet du dîner à l’hôtel Le Méridien, avec 50% de réduction, soit deux pour le prix d’un. C’était divin. Entre le buffet de sushis, les divers raviolis chinois, les pâtes italiennes cuisinées en direct selon la recette que vous choisissez, les différents plats de viande et de poissons, le plateau de fromage et le buffet de desserts. Entre la multitudes de fruits, la fontaine à chocolat, les glaces et le bar à bonbons, le gâteaux au chocolat, les desserts dans les feuilles de bananiers, bref, on s’est régalé !

Ce qui est top à Kuala Lumpur, c’est que la ville n’est pas si grande que cela. Lorsqu’il ne fait pas trop chaud et humide, il est possible de faire la balade à pied et donc de se rendre compte que tout est à côté l’un de l’autre. Certes, quand il fait chaud, les 4 lignes de bus gratuites, climatisées, avec wifi gratuit, sont les bienvenues. D’autant, qu’elles déservent la ville dans tous les sens et qu’il est super facile de monter dans un de ces multiples bus. Ca permet de recharger son sac de pokéball en passant près de plein de pokéstop 🙂

En ce qui concerne les musées, j’ai beaucoup aimé le Craft Museum qui présente le peuple autochtone du pays, ses coutumes, ses outils, ses techniques de pêche et de chasse, son art de la taille du bois, c’était vraiment intéressant. Juste à côté le musée etnographique, pas mal mais nous avons pu voir cela en parcourant un peu le pays à vélo, il était donc intéressant de voir que la vie dans les campagnes est restée intacte, malgré la culture intensive des palmiers (pour l’huile de palme…).

Enfin, le musée national, découpé en 4 ailes, il présente toute l’histoire du pays. De la pré-histoire, avec les dessins dans les grottes, les ossements retrouvés, puis les pierres taillées, les outils et les menhirs. Vient ensuite le temps de l’occupation, anglais, portugais, japonais et voilà en trois mots le résumé de son histoire. Le musée est bien conçu et les explications sont toutes traduites en anglais, même les films. On y apprend le passage du bouddhisme à la religion musulmane et on y découvre les différents costumes des divers états du pays.

J’ai vraiment beaucoup aimé ces musées, car ils m’ont donnés quelques clés pour mieux connaître et comprendre ce pays méconnu qu’est la Malaisie.

Alors ? Kuala Lumpur ? Vous iriez ?

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