Week-end à Orléans

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Week-end à Orléans pour le Festival de Loire : entre hareng fumé, barques et feux d’artifice

Chaque automne, Orléans se transforme en capitale festive du fleuve. Le Festival de Loire est l’un de ces événements qui sentent bon le bois mouillé, les guinguettes et le poisson grillé. Autant dire que je n’ai pas résisté à l’appel du hareng fumé et des huîtres fraîches au bord de l’eau.

Une ville tournée vers son fleuve

En arrivant à Orléans, difficile de ne pas être happée par l’ambiance des quais. Des dizaines de barques traditionnelles venues de toute la France fluviale accostent là, voiles au vent, pavillons colorés et mariniers en sabots.

Entre deux stands, les conteurs parlent du Loire d’autrefois, les enfants s’essaient à la corde, les adultes au vin chaud. C’est une grande fête populaire, vivante, joyeuse et un peu enfumée mais c’est ce qu’on aime !

Je n’ai pas résisté longtemps avant de goûter au hareng fumé (le vrai, celui qui te parfume pour la journée entière). Plus tard, je contemplais le coucher du soleil sur la Loire, les reflets d’or sur l’eau, et la foule qui s’émerveillait.

Si tu veux en savoir plus sur l’histoire du fleuve et ses traditions, le site www.festivaldeloire.com est une mine d’infos.

Guinguette, huîtres et flânerie

Je crois qu’un festival sans un bon repas n’est pas un vrai festival. Ici, impossible de passer à côté des huîtres ouvertes à la minute. Le tout, en musique, évidemment !

Je me suis ensuite laissée porter dans les ruelles du vieux centre : maisons à pans de bois, terrasses animées, façades éclairées… Orléans a un charme fou quand elle s’illumine au soir.

Et puis, le clou du spectacle : le feu d’artifice sur la Loire

Je te promets que c’est magique : les barques se découpent dans la nuit, les éclats se reflètent sur l’eau et la cathédrale se dessine en toile de fond. Un vrai moment suspendu.

Le musée des Beaux-Arts et le panier de fraises

Le lendemain matin, changement d’ambiance. Direction le Musée des Beaux-Arts d’Orléans, un lieu que j’adore pour sa lumière et sa collection étonnamment riche. Et là, grand moment : revoir le célèbre “Panier de fraises” de Chardin, que j’avais admiré autrefois à Clermont-Ferrand.

Même émotion, même perfection tranquille. Ce petit tableau est un bijou, tout en simplicité et en silence.

Et tant qu’à être dans le coin, la cathédrale Sainte-Croix mérite elle aussi la visite : son architecture gothique, sa façade impressionnante et ses vitraux inspirés de Jeanne d’Arc rappellent à quel point Orléans mêle histoire et beauté.

Conseils de visite

Le Festival de Loire n’a lieu que tous les deux ans, généralement en septembre. Réserve ton hébergement à l’avance, car la ville est vite complète ! Prends le temps de flâner sur les quais au lever du jour : les bateaux fument encore doucement, et la lumière y est splendide. Pour une pause sucrée, fais un tour à la boulangerie Pithiviers d’Orléans, un vrai délice local. Et si tu veux prolonger l’aventure fluviale, file à Gien ou à Briare, deux autres perles ligériennes.

J’aime ces week-ends où tout s’aligne : la fête, la culture, les saveurs, et cette sensation d’être exactement là où il faut, au bon moment. Orléans, le temps d’un festival, m’a rappelé combien la Loire est belle, libre et un peu sauvage.

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