Week-end à Paris : flâneries entre le 16ᵉ chic et le Pré-Saint-Gervais secret
J’ai pris un train un vendredi soir, un peu lessivée après le boulot, avec une seule envie : marcher, respirer, et me rappeler pourquoi Paris reste, malgré tout, une fête.
Le 16ᵉ, ou comment se sentir en week-end sans quitter la ville
Le 16ᵉ arrondissement, c’est un peu comme un carré de chocolat noir : raffiné, classique, parfois un peu froid… mais tellement bon quand on prend le temps d’y croquer dedans.
Je suis partie à pied, direction l’église Saint-Pierre de Chaillot, une petite pépite à deux pas des Champs-Élysées. L’extérieur est déjà top, mais à l’intérieur, la lumière et la sobriété du lieu m’ont vraiment touchée. Si tu veux en savoir plus sur son histoire et ses vitraux modernes, je te conseille ce site de la paroisse.
Quelques rues plus loin, j’ai débouché sur l’Arc de Triomphe. On l’a tous vu mille fois, en photo ou depuis un taxi coincé dans la circulation, mais je t’assure que le voir à pied, au crépuscule, quand les phares des voitures tournent autour comme un manège lumineux, c’est un tout autre spectacle.
Et puis forcément, impossible de résister à l’appel de la Tour Eiffel. Je l’ai rejointe à la nuit tombée.
Elle scintillait, impassible et grandiose, comme si elle me disait : “allez, t’as bien travaillé cette semaine, je te fais un cadeau”. Ce moment-là, je le prends à chaque fois comme une petite récompense de fin de semaine.
Le Musée du Quai Branly : mon refuge d’exploratrice
Le lendemain matin, je suis retournée dans l’un de mes musées préférés au monde : le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac.
C’est un lieu que j’adore parce qu’il me rappelle mes voyages, le Japon, le Canada, l’Afrique, le Groenland… Ces collections d’objets, de tissus, de masques, de sculptures, c’est tout ce que j’aime : un patchwork de cultures, de visages et de légendes.
J’y passe toujours trop de temps à photographier les masques. Certains sont effrayants, d’autres étrangement tendres. Et chaque fois, je me dis qu’ils ont dû en voir des choses, ces visages figés.
Le Pré-Saint-Gervais : un village caché dans Paris
Dimanche, changement d’ambiance. J’ai quitté les avenues huppées pour un coin plus discret : le Pré-Saint-Gervais.
J’y avais réservé une visite guidée (c’est toujours une bonne idée pour découvrir un Paris qu’on ne soupçonne pas). On a commencé par l’église Notre-Dame-de-Fatima, un édifice moderne, tout en douceur, presque timide.
Puis la balade s’est prolongée dans les petites rues bordées de maisons à jardins, oui, de vrais jardins à Paris !
Ces anciennes habitations à loyers modérés sont aujourd’hui des bijoux de tranquillité. En les voyant, je me suis dit que le vrai luxe, ce n’était pas le marbre des immeubles haussmanniens, mais bien un carré de verdure pour y planter des rosiers.
En conclusion : deux Paris pour un seul week-end
Ce week-end, j’ai retrouvé deux visages de Paris :
celui, majestueux, du 16ᵉ, qui brille de mille feux, et celui, plus intime, du Pré-Saint-Gervais, où les passants se saluent encore.
Et c’est justement ce contraste que j’aime. Parce qu’à Paris, on peut rêver devant la Tour Eiffel le soir et respirer le parfum des lilas dans un jardin caché le lendemain matin.
