Coucou, je reviens avec un enchaînement de culturel.
Podcast Ça peut pas faire de mal France Inter – ♥♥♥
C’est à l’écoute d’un nouveau Podcast, « Ça peut pas faire de mal« sur France Inter que tout a commencé.
Ce podcast, c’est une heure de lecture par Guillaume Gallienne. J’apprécie son timbre de voix, tout comme son jeu de comédien, et puisqu’actuellement en Corée du Sud, je sillonne le pays via des pistes cyclables bien protégées où le chemin est tout droit, je me laisse porter par le doux son de ce lecteur.
Je me remémore des lectures et en découvre de nouvelles. J’ai débuté ce podcast alors que celui-ci est clôt pour les vacances d’été. J’ai donc écouté le dernier en premier, celui sur le Festival d’Avignon. J’aimerai d’ailleurs beaucoup assister à ce festival une prochaine année, car j’aime beaucoup, mais vraiment beaucoup, le théâtre.
Je le rajoute donc à ma « Bucket list » (que l’on pourrait traduire par la liste de ce que l’on veut absolument faire avant de mourir).
À la découverte de grands textes qui feront l’actualité du 72e Festival d’Avignon, c’est grâce à cet épisode que j’ai découvert un livre dont je n’avais jamais entendu parlé : Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka (sorti en 2012).
En effet, ce livre a été adapté en pièce de théâtre et présenté au festival d’Avignon. Comme, je ne pouvais pas venir ventre à terre voir la pièce, je me suis procurée le livre !
En ce qui concerne ce podcast, je suis fan et j’ai rapidement écouté tous les épisodes disponibles, ce qui m’a parfois valu des sorties de piste à vélo, tant j’étais absorbée par mes réflexions littéraires…en bref, je vous le conseille, je le trouve fabuleux.
Livre Certaines n’avaient jamais vu la mer, Julie Otsuka – ♥♥♥
Ce n’est pas un roman historique attention. C’est un roman qui nous conte l’histoire de ces japonaises qui ont quitté leur pays sur la foi du portrait d’un inconnu américain dans les années 1920.
Un sujet tabou sur l’histoire du déplacement et de l’internement de quelques 120 000 Japonais en 1942 après l’attaque du 7 décembre 1941, par l’aéronavale japonaise, de la base américaine de Peal Harbor.
L’auteure nous livre des portraits et des histoires groupés de la désillusion des ces femmes qui pensaient avoir trouvées la solution à la famine et à la précarité. Il n’y a pas d’héroïne, seulement des voix anonymes qui scandent des destins misérables.
Sous la forme de la figure de style de la compilation, elle nous donne les sentiments et ressentiments de toutes ces femmes. Bon, mauvais, heureuse, triste, dans l’acceptation, dans le déni…on suit l’histoire de cette population toujours exclue et repoussée.
Du départ du Japon, de l’arrivée en Californie, de l’isolement, de l’exploitation, de leur réussite parfois, de leur exclusion de nouveau avec le début de la guerre, un sujet passionnant dont je n’avais que de vague soupçons incertains.
Julie Otsuka propose ici un roman fleuve qui nous donne quelques éléments de compréhension sur ce pan d’histoire que personnellement, je ne connaissais pas suffisamment.
Ne connaissant pas cette auteure, j’ai dévoré le livre en quelques jours et j’ai envie de lire son premier ouvrage : Quand l’empereur était un dieu (2004).
Livre papier ou liseuse : les deux ♥♥♥
Je vous propose mon comparatif sur ces deux formats de lecture.
Livre papier :
- c’est agréable, j’aime l’odeur du livre, mais parfois le livre est lourd et avec la fatigue, il me tombe des mains.
- c’est un circuit libre, on peut lire sans forcément acheter le livre (bibliothèque, prêt entre amis, cabines téléphoniques qui deviennent des bibliothèques d’échanges…)
- produire beaucoup de livres ce n’est pas super écolo.
- ce n’est pas très minimaliste, cela prend de la place à la maison, et il faut faire la poussière (perte de temps que l’on pourrait consacrer à de nouvelles lectures), ce n’est pas zéro déchet.
- cela reste dans le temps et cela peut éveiller les consciences.
Liseuse :
- c’est super léger et j’arrive avec son étui à le caler sans avoir à le tenir, super pratique et en plus je peux avoir 200 livres avec moi.
- c’est moins cher à l’achat qu’un livre papier.
- le chargement de la liseuse n’est pas trop contraignant, la batterie dure quelques semaines et je peux la recharger avec mon chargeur solaire.
- on peut lire sans lunettes, je peux agrandir la taille des lettres et on peut même lire dans le noir avec les nouvelles liseuses qui s’éclairent et qui n’abîment pas les yeux.
- on ne peut pas s’échanger les livres, chacun doit les acheter.
Bilan : j’aime les deux !
- Je ne peux pas me passer d’un vrai livre en papier qui pèse un peu et qui a une odeur. Mais plutôt que d’acheter neuf, je favorise l’emprunt en bibliothèque ou le troc. Ok, il m’arrive de craquer et de faire une razzia de livres en seconde main, même si une fois lus, je les dépose dans les cabines téléphoniques recyclées en bibliothèques d’échanges à la campagne près de chez moi afin de suivre mon idéal de zéro déchet et de vie plus minimaliste.
- J’aime le format liseuse en voyage (surtout en tour du monde d’un an), je peux ainsi avoir autant de livre que je veux pour le poids de ma liseuse et c’est vraiment pratique.
- Je pense que la production énergétique pour concevoir plusieurs livres et égale à celle de la liseuse (si quelqu’un a plus d’info, je vous lis en commentaire, cela m’intéresse).
Mon avis, on peut utiliser les deux mais je vous invite à suivre le circuit libre donc bibliothèque et échange pour le papier et vous pouvez toujours acheter une liseuse d’occasion.
On peut conserver chez soi des livres rares ou/et les livres de cuisine et échanger les romans. Ainsi on ne s’encombre pas et on garde le temps du ménage à ne pas faire pour lire de nouveaux livres ou tester de nouvelles recettes.
Légende des appréciations :
♥ Bof
♥♥ Ok
♥♥♥ Super
Les liens ne sont pas des liens affiliés, ils sont juste là pour vous permettre de découvrir le podcast et le livre, de la même manière que je les ai découverts, mais ils ne sont pas sponsorisés et ils ne sont que des exemples.