Mon premier triathlon

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Le Triathlon des Roses à Issoire, mon premier triathlon !

Ce 13 octobre 2024, j’ai participé à la toute première édition du Triathlon des Roses à Issoire, un événement sportif et solidaire dédié à la recherche sur le cancer du sein. Co-organisé par la Fondation ARC et la Ligue Auvergne Rhône-Alpes de Triathlon, ce triathlon marquait le lancement d’Octobre Rose et proposait aux participants de relever un défi pour la bonne cause. Et quel défi pour moi ! C’était mon tout premier triathlon, et rien que d’y repenser, j’ai encore le cœur qui bat un peu plus fort.

Un défi solidaire… et quelques appréhensions

Pour participer, il fallait collecter au moins 150 € de dons, un aspect que j’avoue avoir trouvé difficile. Demander à mes proches de contribuer m’a donné l’impression de « mendier », même si c’était pour une noble cause. Mais une fois cette étape franchie, il était temps de se préparer pour le grand jour.

Ce format XS était parfait pour moi, avec 150 m de natation, 9 km de vélo et 2,5 km de course à pied. Vu mon état de forme actuel et mon historique de participation sportive, c’était un challenge qui me semblait accessible… enfin, presque !

Une préparation de dernière minute

Anthony m’a accompagnée pour cette aventure et heureusement, car il m’a bien aidée à préparer mon vieux VTT de mes 13 ans, qu’il a remonté après que nous l’ayons démonté pour le faire entrer dans la voiture de ma maman. Arrivés sur place, il n’y avait pas encore trop de monde, ce qui m’a permis de récupérer tranquillement mon dossard et mon bracelet. Mais comme d’habitude, mon côté chat noir a frappé : pas d’épingles à nourrice dans mon enveloppe et pas de ceinture porte-dossard. Heureusement, des bénévoles bienveillants m’ont prêté des épingles. Et pour couronner le tout, je n’avais pas de casque. Celui que des amies m’avaient offert était introuvable chez moi, mais un nouvel ami et voisin m’a dépanné avec le sien. Un vrai sauvetage !

Stress et première plongée dans l’inconnu

L’attente de l’échauffement était ponctuée d’infos contradictoires et d’angoisses montantes. Où poser le vélo ? La serviette de bain ? Le temps d’intégrer toutes les instructions, l’appréhension a pris le dessus. Ce n’est jamais facile de se retrouver seule dans une foule où tout le monde semble déjà bien rodé et entouré. Malgré tout, l’ambiance était étonnamment bienveillante et m’a rappelé que, contrairement à certaines de mes expériences passées, ici personne ne venait pour gagner, mais pour participer.

L’échauffement m’a semblé interminable et j’étais nerveuse, mais une fois le départ donné, tout a changé.

Un triathlon sous conditions… particulières

Avec seulement 3 heures de sommeil à cause d’un retour de vacances tardif et un atterrissage à 4h du matin, les conditions étaient loin d’être idéales. Sans parler du fait que je n’avais ni dîné ni pris de petit-déjeuner. Mais je ne voulais pas laisser ces détails me freiner et c’est en me répétant cela que j’ai plongé dans l’eau pour les 150 mètres de natation. Pas de crawl pour moi, juste la bonne vieille brasse qui m’a permis de m’en sortir.

Ensuite, c’était le moment du vélo. Mon vieux VTT n’a pas fait des merveilles, mais il m’a portée sur ces 9 kilomètres et rien que de sentir le vent sur mon visage m’a rappelé pourquoi j’aime ce genre de défis. Enfin, la course à pied a été le dernier effort, et malgré la fatigue, j’ai tenu bon.

La ligne d’arrivée : un petit triomphe personnel

Mon objectif était de terminer en moins d’une heure, et j’ai réussi : 57 minutes ! Pour certains, cela peut sembler long, mais pour moi, c’était un exploit. J’étais fière d’avoir surmonté toutes les difficultés, même si j’étais exténuée.

Cette première expérience m’a donné envie de continuer. J’ai adoré l’enchaînement des trois sports et je suis prête à tenter ma chance avec un club de triathlon près de chez moi. Même si mes précédentes tentatives d’intégration dans des clubs se sont soldées par des remarques désobligeantes sur ma lenteur et mon matériel, je reste optimiste. Après tout, on s’inscrit en club pour apprendre et progresser, pas pour être jugé dès le départ, non ?

Conclusion

Cette expérience de premier triathlon au Triathlon des Roses à Issoire m’a prouvé que même dans des conditions loin d’être idéales, je peux me dépasser et trouver du plaisir dans l’effort. L’an prochain, je suis quasiment certaine que le triathlon deviendra mon nouveau sport favori. Et si vous êtes curieux, je vous parlerai bientôt du Pilates et du yoga, qui m’ont aidée à reprendre le sport pendant trois ans.

En attendant, je me concentre sur ma prochaine aventure et peut-être qu’un jour, vous me croiserez sur un parcours, souriante et prêt à tout donner. 😊 A la bonne époque de pleine santé et forme, j’enchainais les marathons et je me préparais pour un ironman, mais la vie et la santé ont tout stoppé. Je remonte cette pente doucement en prenant mon temps. Et en n’écoutant pas les critiques des mauvais sportifs.

Anecdote : j’ai eu la mention spéciale SOURIRE pour ce premier triathlon. En effet, du moment où j’ai pris mon dossard jusqu’à la ligne d’arrivée, j’avais le sourire et un mot gentil pour les bénévoles. Ils l’ont remarqués et sont venus me féliciter à la fin et j’ai eu droit à un merci spécial de la part du big organisateur qui a vu mon sourire tout le long de l’épreuve. Ca, ça fait du bien et pas que au moral.

2 thoughts on “Mon premier triathlon

  1. impecable!!.ce triathlon t a permis d effacer le mauvais souvenir de la course du 6 novembre.course plaisir et gens sympas.nete soucie pas trop des autres et fonce.( pas trop quand meme tu n a plus 20 ans hihihi )salut a tout le monde

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