Quatrième et dernière étape de la boucle en Grèce, fin de Zagori.
Kapesovo
Nous avons donc dîné et passé à la nuit dans la Guest house Thoukididis à Kapesovo et je vous recommande vivement ce lieu. En effet, c’était reposant et très beau. Un vrai cocon. En plus, il y avait plein de chats ! J’adore !
On a aussi bien aimé le système pour ouvrir la porte de l’auberge. Il y a un bâton dans les poignées de porte, il faut l’utiliser pour lever une poutre au dessus de la porte. Cette poutre s’appuyant sur le haut de la porte la bloque. Et c’est par un interstice que l’on glisse le bâton pour soulever le système. Hyper astucieux. Même si cela n’empêche pas vraiment les chats de trouver un autre passage pour entrer.
Koukkoulion
Aujourd’hui, il fait très chaud et très lourd et très humide. Ce n’est pas des plus agréable pour marcher mais bon on avance. On suit le tracé. Cette fois, les indications sont Half marathon 21 km. Encore pour des fous qui font des courses dans ces montagnes, hahaha, un peu comme moi…
On s’arrêtera à Koukkoulion après avoir coupé un peu le parcours en passant à travers la forêt pour boire un coca et « discuter » avec une vieille dame. Bien sûr elle ne parle ni anglais ni français et ce n’est pas avec mes quatre phrases de grec que l’on va tenir une discussion. On se comprend juste pour demander deux coca et payer ce que l’on doit. Mais elle semble nous raconter plein de choses, malheureusement, je ne sais pas de quoi elle nous a parlé… enfin, elle était bien sympathique.
On soupçonne qu’elle ait éduqué le gros chien qui nous a entrepris à l’entrée du village, de nous avoir conduit droit sur elle. En effet, il nous a fait visiter tout le village. Enfin, on la suivi en gardant les indications du coin de l’oeil, et pouf, nous étions à l’entrée de cette taverne. Comme par hasard !
Bref, c’était rafraîchissant et donc très bien.
Pont de Kipoi
Nous quittons ce village pour reprendre notre parcours de pierre. Les marches finissent de casser les genoux d’Anthony qui peine de plus en plus. Il faut rester concentré pour ne pas se tordre une cheville. Nous sommes à l’ombre dans la forêt c’est super agréable et nous atteignons Kipoi et un joli pont en pierre. Nous le traversons et après quelques mètres nous arrivons à un autre pont.
Et là, ça se gâte. En effet, si on suit le guide, l’itinéraire n’est pas bon. Si on suit le GPX, l’itinéraire nous fait passer au creux de la rivière. Alors, si il a existé un chemin à cet endroit, aujourd’hui c’est une forêt vierge impénétrable.
Soit, on peine comme des diables pour se frayer un chemin dans la végétation. Soit, on s’immerge totalement dans l’eau. Bref, c’est pas par là !
On rebrousse chemin. Se dispute un peu, sinon c’est pas drôle. Chacun campe sur ses positions de lecture d’itinéraire et en boudant on reprend la route, parce qu’on a pas tellement le choix.
Cela fini carrément de nous casser les genoux ! Marcher sur le goudron c’est pas idéal, pas du tout !
Vitsa
C’est sous un soleil de plomb que nous rejoindrons Vitsa.
Encore, un pont et un sacré « escalier » pour monter dans la ville. Une ascension qui semble interminable.
Nous ferons une pause près d’une chapelle et un couple de hollandais nous y rejoindra pour discuter un moment. Drôle de discussion avec ce couple qui cherche à « fuir » les Pays-Bas trop carré, pour s’installer (depuis quinze ans) en Grèce plus sympa selon eux car corruptible. Ils nous expliquent pourquoi l’Europe c’est nul et ne se rendent pas compte que c’est grâce à l’Europe qu’ils peuvent vivre facilement dans cet autre pays… Bref !
Un nouveau touriste nous rejoint, totalement épuisé par la montée. Il pense être arrivé et on lui sape un peu le moral en lui disant qu’il n’est qu’à la moitié de l’ascension…
Pour nous aussi, c’est dur. Les marches semblent sans fin. On tourne et vire pour gravir ce flan de montagne. Et quand les marches sont finies, le chemin continue en serpentant sans plus aucun ombrage.
On arrive enfin dans le village. La grande place avec ses arbres aux troncs énormes nous tend les bras et les cafés glacés aussi !
Las et un genou en moins pour Anthony, nous décidons d’appeler un taxi pour nous ramener à Ioannina directement. En effet, le projet initial de rejoindre Monodendri présente peu d’intérêt. La ville étant petite, nous en avons déjà fait le tour, alors que nous n’avons pas exploré Ioannina.
Ioannina le retour, fin de Zagori
Et voilà comment nous arrivons à la fin de Zagori. Cette belle boucle, dangereuse, de randonnée dans le nord de la Grèce.
Dans le dernier article de blog, je vous raconterai notre découverte de Ioannina.