Coucou à tous,
De passage au Japon, pour deux mois, afin de traverser le pays depuis Tokyo jusqu’à Fukuoka, j’ai succombé à la passion japonaise des salles d’arcades.
Bien que je n’aime pas vraiment les jeux vidéos et que je ne sois pas douée du tout pour ceux ci, je me suis laissée prendre au jeu dans le pays du soleil levant.Ici, on trouve des casinos et des salles d’arcades partout. Mais quand je dis partout, c’est absolument partout !!!
Pas une journée sans en croiser des dizaines, même en s’éloignant des villes.Alors forcément, on finit par rentrer, observer et puis par jouer. Moi, je vais vous parler de trois jeux.
Deux jeux d’arcade et le troisième, les machines à pinces comme dans les fêtes foraines.
Premier jeu :
Ainsi, ma première découverte fut « Taiko no Tatsujin« , le célèbre jeu de tambours en rythme.
Sorti en 2001, Taiko no Tatsujin veut dire l’expert du tambour.
Le but du jeu, super simple : faire le plus de points possibles en fonction du niveau de difficulté, en tapant en rythme sur le tambour et en prenant en compte les icônes défilant sur l’écran.
Oui, en plus de taper en rythme, il vous faut frapper de différentes manières suivant l’icône qui apparaît à l’écran.
Les différentes icônes :
Le tambour rouge, un coup au milieu.
Le tambour bleu, un coup sur le côté du tambour.
Le tambour jaune, plusieurs courts rapides au milieu.
Ensuite, les icônes défilent de droite à gauche, plus ou moins vite selon la difficulté choisie.
On peut choisir parmi un large choix de musiques japonaises qui sont classées par genre : drama, anime, J-pop, classique etc.
Différents niveaux de difficulté :
En ce qui concerne les niveaux de difficultés, le facile permet de se familiariser au jeu, le normal permet de s’adapter et ensuite pour le niveau difficile, c’est la pratique qui fera le reste.
J’ai appris qu’il existait un niveau démon. On voit les joueurs avec leurs propres baguettes, plus légères et maniables que celle du jeu.
Et ça donne ça :
Oui, c’est la vitesse réelle et Oui, il n’en rate pas une !
Deuxième jeu :
Le MaiMai. Ici, il faut appuyer sur huit boutons et un écran tactile circulaire au bon moment tout en gardant le rythme sur l’une des musique choisie.
Communément appelées machines à laver par les joueurs nippons, les bornes sont équipées de cameras qui vous enregistre pendant que vous jouez et vous avez après la possibilité de récupérer la vidéo sur le site de Nico Nico.
Avec ce jeu, on travaille les réflexes et le rythme.
Personnellement, voilà quelques jours que je m’entraîne sur le titre « I’m a perfect human » avec Tony et nous avons une illusion auditive qui nous fait entendre « I’m a barbecue » à la place de « I’m à perfect human ».
Et vous, vous entendez quoi ? Dites le moi en commentaire.
Troisième jeu :
Les ufo catcher ou Crane Games.
En français, les machines à pince que l’on trouve durant les fêtes foraines. Ici, il y a des salles comme des boutiques, qui proposent des dizaines de machines de la sorte avec des lots qui changent chaque mois.
Les japonais passent beaucoup de temps à jouer et ici, il est facile de gagner.
En effet, lorsque vous tentez votre chance, si vous finissez par coincer l’objet, vous pouvez demander au personnel de venir le replacer. Ils le mettent alors dans une position plus facile et vous explique ce que vous devez faire pour le faire tomber. C’est super sympa !
Du coup, on développe nos techniques. Moi, je ne joue pas, mais Tony lui a acquis de grande compétences dans le domaine. A défaut de soulever la peluche lorsque celle-ci est placée entre deux barres, il l’écrase, provoquant sa chute, souvent du premier coup.
A 100 Yen la partie soit moins d’un euro, il s’amuse bien.
J’ai même découvert que bon nombre de salles de machines à pinces avaient fermées pour je ne sais quelles raisons administratives ou légales. De ce fait, les marques ne se sont pas laissées abattre et ont créées des entrepôt à l’écart des villes où les machines à pinces sont connectées en réseau sur internet. Ainsi, on peut jouer aux machines à pinces depuis n’importe où dans le monde.
Lorsque vous rencontrez un souci, vous pouvez écrire en direct et la personne de surveillance, viendra remettre l’objet pour vous aider. Une fois l’objet gagné, il vous sera envoyé gratuitement partout dans le monde.
Super pour continuer de dépenser, même à distance dans ces machines plus qu’addictives.
Les lots :
Les lots proposés dans ces machines peuvent aller de la figurine en résine, à la peluche, en passant par le tote bag, le coussin, la serviette de plage, le porte clé ou même des bonbons et du chocolat.
Si vous voulez jouer mais attention à l’addiction et aux dépenses, voici le lien : ici
Les différentes machines :
UFO catcher ou crane game ou encore claw machine voilà les trois sortes de machines que l’on rencontre au Japon.
(Tu peux cliquer sur une photo pour la voir en plus grand)
Les UFO Catchers et Crane Games ont deux pinces. Deux boutons pour jouer, l’un pour déplacer la pince de côté et l’autre pour la faire avancer. Attention, on ne peut pas appuyer plusieurs fois, en un seul coup, il faut doser son avancée…ce qui n’est pas toujours facile, surtout quand les pinces ne sont pas bien en face l’une de l’autre.
Une fois positionnée, la pince tombe, pince l’objet, le soulève et si vous avez de la chance, le ramène au point de départ et le lache dans la case de récupération.
Les Claw Machines ont trois pinces. Sur le même fonctionnement que les UFO catchers.
Et sinon, pour les nuls comme moi, qui ne veulent même pas mettre une seule pièce dans une machine à pince parce qu’ils savent qu’ils vont perdre, il ya les machines à boules (dernière photo). Tu mets 300 Yen et tu tournes le loquet, dans tous les cas, tu auras une boule qui tombe avec le cadeau dedans…bon il y a plusieurs modèles et tu ne peux pas savoir ce qui va tomber, donc ça peut te pousser à jouer encore et encore, mais au moins tu gagnes à tous les coups.
Pour info, Tony a gagné plein de peluches. Nous avons chacun gardé un pokemon, lui, Salamèche, moi Pikachu, elles nous servent de brise glace.
En effet, lorsque nous arrivons quelque part avec nos pokémons, les japonais nous sourient et nous parlent de suite, c’est un super moyen de rentrer en contact avec les gens.
Pour les autres notamment, les grosses peluches, nous les avons données à des enfants, cela fait des heureux.
Concernant les peluches j’avais déjà envoyé les miennes aux hôpitaux en Lybie et en Afghanistan pour les enfants. J’avais également donné les dernières peluches que j’avais à Emmaus près de chez moi.
Il y a tellement d’associations pour donner vos peluches à des enfants qui, eux, aimeraient bien en avoir.
Voilà mes découvertes et mes petits jeux durant mon séjour au Japon. C’est une chose qui va me manquer lorsque je quitterai le pays 🙂