C’est parti pour la deuxième étape en Grèce.
Cette boucle des Zagori n’est pas si facile que ça.
Début
Nous prenons un copieux petit déjeuner et partons tard et tranquillement à 9h30.
On amorce le chemin et les deux trekeurs allemands avec qui nous avons échangés nous indiquent un « raccourci ». Un passage par un bout de route qui nous évitera de descendre et remonter la gorge.
Nous coupons donc par la route ou nous ne croiserons aucune voiture. Nous arrivons devant notre premier joli point de pierre.
Et voilà, nous atteignons myrko Papingo, en face de mégalo Papingo.
C’est plutôt cool, j’avais suivi des petits cours de grec avec Duolingo. Cela me permet de lire lentement ce qui est écrit et de ne pas comprendre ! Mais je peux demander de l’eau assez facilement et rapidement. Ce qui est plutôt bien pour le trek.
Gravir la montagne
Arrivés à myrko Papingo, nous débutons une grande ascension. En effet, nous avons 1000 mètres à gravir en 6 kilomètres. C’est plutôt intense mais heureusement, il y a trois fontaines sur le chemin. Parfaites pour des pauses à l’ombre et se désaltérer.
A 11 h 30 nous sommes à la première fonctaine, 14 h la deuxième, 15 h 30 la troisième. A chaque fois nous discutons avec les autres randonneurs. Beaucoup ne font que des petites rando à la journée et boucle en voiture le reste des villages Zagori. Nous sommes 6 à faire cette boucle en sac à dos.
A 16 h nous sommes au refuge.
Refuge Astraka
L’ambiance m’est peut sympathique et cela ne me donne pas l’énergie de pousser jusqu’au lac à 1h30 de là. Dommage mais bon il faut s’écouter.
Nous mangeons un plat de spaghetti et admirons le paysage. Nous discutons tout deux et lisons nos livres.
On observe une famille détruire les mots conçus par d’autres randonneurs. Ils avaient pris des pierres des montagnes pour écrire des petits mots dans le fond du lac asséché.
Ces parents auront montré à leurs enfants que sans effort et sans respect, ils pouvaient écrire leurs mots. Super exemple, n’est-ce pas ! Quel manque de respect envers les autres.
Mais déjà au refuge, ils étaient bruyants et irrespectueux et leur attitude était vraiment désagréable pour tout le monde.
Leur retour et leur dîner dans la même salle que nous m’est difficilement supportable moi qui n’aime ni les bruits de bouche ni les raclements de fourchette dans les assiettes. Un calvaire malgré mes bouchons anti bruit. Par chance ils ne sont pas dans le même dortoir que nous.
Nous nous faisons la réflexion de ne jamais avoir rencontrer de personnes de la sorte durant nos précédents voyages ni même durant notre année entière en tour du monde.
Cela nous déprime un peu. Et nous nous isolons au maximum.
Fin de journée mitigée donc mais nous profitons de la beauté des paysages pour cette deuxième étape en Grèce.