Impressions sur la Nouvelle-Zélande

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Bonjour,

Presque deux mois en Nouvelle-Zélande à sillonner ces deux îles superbes au bout du monde. Je dois dire que bien que le pays soit tres joli, je suis contente de partir vers de nouvelles découvertes.

Il reste beaucoup de choses à découvrir ici, c’est certain mais là, je suis rassasiée.

La Nouvelle-Zélande, ce sont deux îles, une forme oblongue qui explique la diversité des climats que l’on y rencontre. Entre le climat subtropical du nord et les neiges éternelles du sud. Le climat est variable et humide, toute l’année.

On l’appelle le Pays du long nuage blanc mais aussi le pays du vent !

On dit que la meilleure période pour s’y rendre est l’été, c’est à dire de décembre à mars. Mais du coup, il y a beaucoup de touristes et il faut penser à réserver sa place dans les campings. Impossible de faire des haltes imprévues.

Parcourir le pays en mars avril et mai était une bonne idée, il faisait beau et encore bon. Rapidement, les couleurs de l’automne sont arrivées, donnant aux paysages des reflets incroyables.

Ce qui était super, c’est qu’il n’y avait personne. Du coup, pas la peine d’élaborer des trajets ultra préparés, car il était possible de s’arrêter dans n’importe quel camping.
La tente était souvent la seule d’ailleurs dans l’espace camping. Les quelques autres rares touristes ayant optés pour des campings car, van ou encore choisissant de dormir dans leur voiture.

L’île se situe au niveau des quarantièmes rugissants, donc le climat est très variable, cette expression m’a toujours fait rêver d’être un jour navigatrice, ce rêve n’est pas encore réalisé, cela viendra.
Isolée du reste du monde et du fait de sa biogéographie insulaire, la Nouvelle-Zélande abritte une faune et une flore tout à fait particulière. En effet, environ 80% de la flore qu’on voit ici, ne se trouve que dans ce pays.

J’ai pu lire dans un livre sur le pays qu’il y a 3090 plantes, 5800 champignons, 10 000 insectes, 2600 arachnides, 61 reptiles et 336 espèces d’oiseaux.
On voit également des baleines, des petits manchots bleus, des manchots aux yeux jaunes, des gorfous des fiordland, des otarries à fourrure, des phoques, des albatros et tout un tas d’oiseaux, bécassines, cormorans,kakapo, kéa, kiwi, mouette, pétrel, pukeko, tomtit, takahé, tui, wéka, bellbird, fantail, plus jolis les uns que les autres.
Evidement, on croise une multitude de cochons, vaches, chèvres, alpagas et moutons et aussi des wallabies !

Et on admire l’efficacité des chiens menant le troupeau de moutons dans les champs.

En somme, ma découverte du pays était très nature ! Plein d’animaux et des paysages grandioses. On comprend pourquoi de nombreux films y ont trouvé leur décor.

J’ai découvert l’île nord à vélo et l’île sud en road-trip, en voiture donc. Conduire à gauche met à mal les habitudes mais m’a permis de faire tout le tour de l’île !

En ce qui concerne la gastronomie…forcément venant de France et adorant l’Italie, il est difficile de rivaliser.

Ici, c’est fish and chips, meat pie et pudding venant tout droit de l’Angleterre. Ok, on trouve autre chose, mais disons que c’est la base et c’est ce que vous trouverez facilement partout. Après, il faut goûter l’excellent agneau du pays. Sachez aussi qu’ici la viande est très cuite, un médium équivaut à un à point très à point et les légumes sont eux, très croquants.

Pour ce qui est du poisson et des fruits de mer, c’est idéal. Forcément avec 15 000 km de côtes et de nombreuses rivières à truites et à anguilles, c’est facile. On trouve des huîtres et des moules, partout, elles sont énormes, comme une main, donc normal qu’on ne vous en serve que deux parfois.

Si vous aimez vraiment beaucoup l’Angleterre ou que vous avez déjà voyagé dans un pays du Commonwealth vous connaissez (et détestez, j’en suis sûre) le Vegemite et la Marmite.

A chaque petit déj de mon groupe d’anglais, notre prof en ramenait. On se fait avoir la première année et après on piège les nouveaux.

Cela se tartine, comme de la confiture, ce sont des pâtes vitaminées à base d’extraits de levure (récupérés à l’origine dans les déchets des brasseries de bière…) et d’arômes de légumes. La marmite a un goût de caramel plus marqué, mais les deux sont vraiment très salées.

Personnellement, je n’aime pas du tout et rien que de revoir un pot, cela m’a donné un haut le coeur…

Niveau dessert, on trouve des muffins et de la pavlova, une meringue fondante aux fruits frais, j’adore ça. Et des fruits, bien sûr.

Ok, on peut cuisiner ce que l’on souhaite en allant au supermarché, mais il reste difficile de trouver tous les légumes que l’on voudrait.

Et c’est donc pour cela qu’après près de deux mois ici, j’ai hâte de prendre le large, parce que le fish and chips, les hamburgers et les frites, j’en ai ma dose !

Si je pouvais/devais revenir en Nouvelle-Zélande, cela ne serait certes pas pour sa gastronomie, mais pour y faire des randonnées. Revenir, moins longtemps et prendre le temps de faire des randonnées sans me tracasser du temps qu’il me reste pour découvrir le pays. Je reviendrai pour faire de la randonnée dans l’île sud, sur la côté ouest, pour voir Milford Sound et les glaciers, mais je ne pense pas revenir dans ce pays.

Je n’ai pas aimé le fait que la nature si présente et si belle, ne soit pas libre d’accès.

Il est interdit de faire du camping sauvage et moi je suis restée bloquée sur la belle idée des pays nordiques d’avoir un accès illimité et gratuit à la nature.

Je le pratique en France, en plantant ma tente tard le soir et en partant tôt le matin, ou en demandant aux agriculteurs la permission de planter ma tente dans leur terrain sans rien abîmer et ne pas laisser mes déchets bien sur.

Avec ma pratique du zéro déchet qui s’accentue et qui j’espère deviendra vraiment totalement zéro déchet très bientôt, je me sens tout à fait libre.

Bref, la Nouvelle-Zélande, c’était une chance d’y venir, je n’en rêvais pas et je ne pense pas y revenir, mais c’était vraiment très beau, mais très loin de la France, mais très beau, mais très loin…

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