Le design danois

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Bonjour,

Je viens vous parler de ma passion pour le design danois. Le style de vie nordique m’a toujours intéressé et je rêve d’aller vivre à Copenhague.

Vous connaissez tous le Danemark pour ces vikings, et puis pour son hygge dont on a beaucoup parlé ces derniers temps dans les dernières tendances à suivre. Presque chaque année, lors du classement des pays où il fait bon vivre, celui-ci arrive dans le top 3 et c’est vrai que le bonheur semble y être présent !

Mais le Danemark, c’est un tout. Un tout qui fait qu’on s’y sent bien (et donc qu’on est heureux ?).

Tout le monde connait les légos et bien n’y voyez-vous pas là les prémices du design ? Moi, si.

Et c’est donc tout naturellement que le Danemark m’apparait comme un pays fort en design. D’ailleurs, on peut tous citer un monument des plus connus au monde, emblème d’une ville conçu par un danois.

Mais si, je vous assure que vous le connaissez.

Allons cherchez un peu…

Alors ?

Il s’agit de l’opéra de Sydney. Pas besoin d’y être allé pour le connaître, son architecture si particulière nous est à tous, familière.  Et bien c’est Jørn Oberg Utzon, un danois qui a gagné le premier prix de la compétition internationale en 1957 pour le projet de l’opéra de Sydney.

Son style se définit par un contact avec le paysage environnant, une inspiration de Frank Lloyd Wright (un de mes architectes préférés). L’opéra, c’est une composition de coquilles, parfait pour un port, n’est-ce pas.

Si je n’ai jamais vu l’opéra de Sydney en vrai, j’ai apprécié son style au Koweït, lors d’une escale de quelques jours seulement, avec le bâtiment de l’Assemblée Nationale du Koweït.

On retrouve cette forme de coquille qui semble lui être propre. Par ailleurs, il a conçu des logements reliant les maisons et donc les familles à la nature, ce qui est pour moi, typiquement nordique. Je vous laisse consulter la liste de toutes ses réalisations, via wikipédia.

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Deuxième oeuvre majeure danoise : le fauteuil en forme d’oeuf.

Conçu par le créateur et architecte Arne Jacobsen pour le Radisson Blu Royal SAS hôtel de Copenhague en 1958. C’est une icône du design danois, à la fois fonctionnel et d’un classique éternel.

Sachez que ce fauteuil est tant apprécié qu’il n’a jamais été hors de production depuis sa création en 1958. C’est d’ailleurs l’un des symbole du modernisme car il s’agit ici, d’un design organique et pur qui mêle modernité et élégance.

Etant chargé de la conception du bâtiment dans sa globalité et de son aménagement intérieur, il a pu créer des meubles et des objets dont les formes s’adaptaient parfaitement à leur environnement. Les courbes de cet oeuf contrastent donc avec les lignes quasi exclusivement horizontales et verticales de l’hôtel.

Dans ce fauteuil, on est comme dans un cocon, ce qui fait de lui, un objet parfait pour les salons d’hôtels ou d’aéroports.

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Troisième et dernière pièce danoise pour cet article, je vous propose la lampe solaire de Olafur Eliasson.

Nommée little sun – le petit soleil, elle est créée pour éclairer tout le monde. Eh oui, lorsqu’elle est vendue dans les pays riches, cela finance sa distribution dans les pays en difficultés, ainsi elle peut servir d’éclairage aux personnes dans les zones hors réseau éléctrique.

 

 

Cette petite lampe en forme de fleur, jaune, a été mise au point par Olafur Eliasson en collaboration avec l’ingénieur Frederick Ottesen.

Elle dispose d’une batterie rechargeable et son objectif est de fournir une lumière « propre, fiable et abordable » pour tous ceux qui sont ne sont pas reliés au réseau éléctrique soit un cinquième de la population mondiale.

Super pour le zéro déchet, non ?

Enfin, presque, disons que l’idée est super mais les matériaux de conception ne sont pas zéro déchet…oui, c’est du plastique et elle a une durée de vie de 4 ou 5 ans avec une utilisation quotidienne… mais bon, c’est déjà s’affranchir du pétrole en utilisant l’énergie solaire et c’est déjà un pas vers l’autonomie énergétique.

Le soleil brille pour tout le monde.

En fait, c’est super simple : on place le panneau solaire 5h au soleil et on obtient 4h de lumière vive et environ 50h de lumière douce.

Le top dans ce projet c’est le modèle commercial « à la Robin des Bois ».  Son prix est adapté à la zone de commercialisation. Dans une zone reliée au réseau électrique, le prix de vente de Little Sun est plus élevé, afin de la rendre plus accessible au 1,1 milliard de personnes privées d’électricité dans le monde.

Ainsi, aux États-Unis, Little Sun coûte 30 dollars, 25 euros en Europe et autour de 10 dollars en Afrique (+-8 euros).

Connu pour ses compositions pleines de sens (Weather Project à la Tate Modern de Londes, Ice Watch à l’Odéon de Paris lors de la Cop21…), il chercherait à répondre à la question : le design peut-il changer le monde ?

Voilà, j’espère que cet article vous aura plu et que vous prendrez plaisir à rechercher du design danois dans vos prochaines découvertes.

N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous connaissez d’autres structures et d’autres objets venant du design danois.

 

 

Toutes les photos de cet article viennent d’internet

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